Publié le 25/07/2013 à 22:00
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Mohamed Brahmi, député de gauche et opposant, a été assassiné par balle, jeudi 25 juillet, devant son domicile dans le secteur d'Ariana à Tunis.
D'après des témoins, il a été tué par deux hommes à moto devant chez lui alors qu'il descendait de sa voiture.
La chaîne de télévision Watanya a précisé qu'il avait reçu onze balles, tirées à bout portant. Des voisins évoquent plutôt 5 coups de feu.
La famille de Mohamed Brahmia a accusé le parti islamiste au pouvoir Ennahda d'être responsable. "Notre famille avait le sentiment que Mohamed allait connaître le même sort que Chokri Belaïd", a lancé Chhiba Brahmi, la sœur du défunt.
Selon Le Monde, le président tunisien Moncef Marouzki, qui doit s'adresser à la nation dans la soirée, a jugé que ce n'était "pas un hasard si cet assassinat a eu lieu aujourd'hui".
Il a dénoncé "la même opération de déstabilisation" que lors du meurtre de Chokri Belaïd, autre opposant tué par balle devant son domicile en février.
Après l'annonce de sa mort, un cortège d'environ 500 personnes s'est spontanément constitué devant le siège de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) avant de se rendre devant le ministère de l'intérieur.
Devant le ministère, la foule a scandé "Ministère de l'intérieur, ministère terroriste".
D'après des témoins, il a été tué par deux hommes à moto devant chez lui alors qu'il descendait de sa voiture.
La chaîne de télévision Watanya a précisé qu'il avait reçu onze balles, tirées à bout portant. Des voisins évoquent plutôt 5 coups de feu.
La famille de Mohamed Brahmia a accusé le parti islamiste au pouvoir Ennahda d'être responsable. "Notre famille avait le sentiment que Mohamed allait connaître le même sort que Chokri Belaïd", a lancé Chhiba Brahmi, la sœur du défunt.
Selon Le Monde, le président tunisien Moncef Marouzki, qui doit s'adresser à la nation dans la soirée, a jugé que ce n'était "pas un hasard si cet assassinat a eu lieu aujourd'hui".
Il a dénoncé "la même opération de déstabilisation" que lors du meurtre de Chokri Belaïd, autre opposant tué par balle devant son domicile en février.
Après l'annonce de sa mort, un cortège d'environ 500 personnes s'est spontanément constitué devant le siège de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) avant de se rendre devant le ministère de l'intérieur.
Devant le ministère, la foule a scandé "Ministère de l'intérieur, ministère terroriste".