Publié le 19/12/2017 à 05:17
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« La France soutient le terrorisme » : du Bachar al-Assad dans le texte.
Le président syrien s'en est pris violemment à la France hier, estimant qu'elle n'avait "pas le droit de parler de paix" en Syrie. Ses propos graves, interviennent quelques jours après des déclarations de Paris accusant le régime de Damas d'avoir fait "obstruction" aux dernières négociations à Genève, qui ont échoué.
Alors forcément, cette déclaration a provoqué une réponse cinglante du gouvernement français. Le ministre des affaire étrangères Jean-Yves le Drian rappelle directement que lorsque l'on est dépendant à l'Iran et la Russie et qu'on a passé son temps à massacrer son peuple, on a généralement un peu plus de discrétion" … Voilà qui est dit.
Le chef de la diplomatie française a rappelé le rôle de la France, qui a été "dès le départ dans l'action de la coalition" internationale contre le groupe jihadiste État islamique. "Aujourd'hui, c'est la coalition qui a permis la victoire", a-t-il estimé, jugeant que le régime de Damas ne pouvait à ce titre pas donner de "leçon" à Paris.
"Parler" à Bachar al-Assad
Le dernier cycle de pourparlers organisé sous l'égide de l'ONU entre régime et opposition syriens s'est achevé jeudi à Genève sans avancée. Le lendemain, le Quai d'Orsay avait dénoncé la "stratégie d'obstruction irresponsable" du régime, estimant qu'il avait "refusé de s'engager" dans les pourparlers.
Dimanche, le président français Emmanuel Macron a estimé qu'il fallait "parler" à Bachar al-Assad tout en estimant que le dirigeant syrien devra "répondre de ses crimes". À ce jour, toutes les tentatives pour trouver une issue au conflit syrien se sont avérées infructueuses, avec comme principale pierre d'achoppement le sort du président Assad.
On rappelle que le conflit en Syrie a fait plus de 340.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.
Le président syrien s'en est pris violemment à la France hier, estimant qu'elle n'avait "pas le droit de parler de paix" en Syrie. Ses propos graves, interviennent quelques jours après des déclarations de Paris accusant le régime de Damas d'avoir fait "obstruction" aux dernières négociations à Genève, qui ont échoué.
Alors forcément, cette déclaration a provoqué une réponse cinglante du gouvernement français. Le ministre des affaire étrangères Jean-Yves le Drian rappelle directement que lorsque l'on est dépendant à l'Iran et la Russie et qu'on a passé son temps à massacrer son peuple, on a généralement un peu plus de discrétion" … Voilà qui est dit.
Le chef de la diplomatie française a rappelé le rôle de la France, qui a été "dès le départ dans l'action de la coalition" internationale contre le groupe jihadiste État islamique. "Aujourd'hui, c'est la coalition qui a permis la victoire", a-t-il estimé, jugeant que le régime de Damas ne pouvait à ce titre pas donner de "leçon" à Paris.
"Parler" à Bachar al-Assad
Le dernier cycle de pourparlers organisé sous l'égide de l'ONU entre régime et opposition syriens s'est achevé jeudi à Genève sans avancée. Le lendemain, le Quai d'Orsay avait dénoncé la "stratégie d'obstruction irresponsable" du régime, estimant qu'il avait "refusé de s'engager" dans les pourparlers.
Dimanche, le président français Emmanuel Macron a estimé qu'il fallait "parler" à Bachar al-Assad tout en estimant que le dirigeant syrien devra "répondre de ses crimes". À ce jour, toutes les tentatives pour trouver une issue au conflit syrien se sont avérées infructueuses, avec comme principale pierre d'achoppement le sort du président Assad.
On rappelle que le conflit en Syrie a fait plus de 340.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.