La Communauté Internationale sous le choc après l'attaque meurtière d'une école de Peshawar au Pakistan

Une attaque de Talibans a fait 141 morts, dont 132 enfants, dans une école au Pakistan. Face à ce bain de sang, le monde est aujourd'hui indigné.
Publié le 17/12/2014 à 07:59
Temps de lecture : 2 min
La Communauté Internationale sous le choc après l'attaque meurtière d'une école de Peshawar au Pakistan

La communauté internationale reste sous le choc après l'attaque meurtière d'une école de Peshawar au pakistan survenue hier après-midi.

Elle appelle aujourd'hui à une réponse claire et décisive envers les terroristes. Et pour cause, le bilan est effroyable est fait état de 141 morts, dont 132 enfants.

Le porte-parole de l'armée, le général Asim Bajwa, qui s'est exprimé à l'issue de l'attaque, a expliqué que les terroristes «avaient commencé à tirer de manière aléatoire dès qu'ils sont entrés dans l'école, et n'avaient donc aucune intention de faire des otages ». Ils « portaient tous des vestes bardées d'explosifs et des munitions et de la nourriture pour plusieurs jours », a-t-il ajouté.

Un attentat revendiqué par le mouvement des talibans du Pakistan (TTP) en guise de vengeance suite à la lutte qui dure depuis 2007 contre le gouvernement d'Islamabad, qu'ils accusent de soutenir la guerre américaine « contre la terreur » et de « bafouer l'islam ».

La police à annoncé hier soir que tous les assaillants de ce massacre avait été éliminés.

Les talibans condamnent ce bain de sang

Les talibans afghans – eux-mêmes auteurs de nombreux attentats sanglants – ont condamné, mercredi, l'attaque de leurs frères d'armes talibans pakistanais.

« L'Emirat islamique d'Afganhistan exprime ses condoléances à la suite de cet incident et pleure avec les familles des enfants tués », a déclaré leur porte-parole, Zabihullah Mujahid, dans un communiqué. « Le meurtre prémédité d'innocents, de femmes et d'enfants est contraire aux principes de l''islam», ont ajouté les talibans afghans, alliés occasionnels des talibans pakistanais le long de la frontière mais qui cantonnent leurs attaques à l'Afghanistan.

La rébellion afghane affirme également qu'elle a « toujours condamné les meurtres d'enfants et de civils innocents », y compris l'attentat ayant fait 50 morts le mois dernier lors d'un match de volley-ball dans la province de Paktika, frontalière du Pakistan