Publié le 22/12/2017 à 07:38
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Carles Puigdemont a remporté une victoire inattendue aux élections régionales.
«L'Etat espagnol a été défait», exultait-il au soir des élections régionales anticipées lors desquelles les indépendantistes ont retrouvé la majorité absolue avec sa liste, Ensemble pour la Catalogne, à leur tête. Sa liste n'est certes pas arrivée en tête, devancée par les libéraux de Ciudadanos qui promettaient de l'éloigner du pouvoir, mais elle a dépassé l'autre parti indépendantiste, la Gauche républicaine de Catalogne, déjouant les sondages.
Porté à la tête de la Catalogne début 2016 en promettant de mener la région vers l'indépendance, Carles Puigdemont a tenu parole. Il a convoqué un référendum d'autodétermination interdit par la Cour constitutionnelle et soutenu, le 27 octobre, la déclaration d'indépendance du Parlement catalan. Mais, à peine deux jours plus tard, il est parti pour Bruxelles, renonçant à un bras de fer avec l'Etat qui venait de le destituer. «La presse anti-indépendantiste l'a traité de lâche, mais s'il a un défaut, c'est plutôt sa témérité», a écrit son ami Antoni Puigverd dans le quotidien catalan La Vanguardia.
Percée de Ciudadanos
Dans le même temps, en nombre de voix, le grand vainqueur est le parti de centre-droit Ciudadanos qui défend l'unité de l'Espagne. Il recueille 52% des suffrages aux dépends du Parti populaire du premier ministre, Mariano Rajoy. De fait, les unionistes faisaient également la fête hier soir.(AFP)
«L'Etat espagnol a été défait», exultait-il au soir des élections régionales anticipées lors desquelles les indépendantistes ont retrouvé la majorité absolue avec sa liste, Ensemble pour la Catalogne, à leur tête. Sa liste n'est certes pas arrivée en tête, devancée par les libéraux de Ciudadanos qui promettaient de l'éloigner du pouvoir, mais elle a dépassé l'autre parti indépendantiste, la Gauche républicaine de Catalogne, déjouant les sondages.
Porté à la tête de la Catalogne début 2016 en promettant de mener la région vers l'indépendance, Carles Puigdemont a tenu parole. Il a convoqué un référendum d'autodétermination interdit par la Cour constitutionnelle et soutenu, le 27 octobre, la déclaration d'indépendance du Parlement catalan. Mais, à peine deux jours plus tard, il est parti pour Bruxelles, renonçant à un bras de fer avec l'Etat qui venait de le destituer. «La presse anti-indépendantiste l'a traité de lâche, mais s'il a un défaut, c'est plutôt sa témérité», a écrit son ami Antoni Puigverd dans le quotidien catalan La Vanguardia.
Percée de Ciudadanos
Dans le même temps, en nombre de voix, le grand vainqueur est le parti de centre-droit Ciudadanos qui défend l'unité de l'Espagne. Il recueille 52% des suffrages aux dépends du Parti populaire du premier ministre, Mariano Rajoy. De fait, les unionistes faisaient également la fête hier soir.(AFP)