Publié le 06/12/2017 à 07:34
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Le 7 mars 1979, Johnny 36 ans, sort de son concert qu'il a donné à la foire expo de Metz, rentre à son hôtel mais finalement les choses ne se dérouleront pas vraiment comme prévu !
La vedette est gentiment « kidnappée » par un commando de sidérurgistes de Longwy. Une opération coup de poing orchestrée par la CFDT, alors en pleine lutte pour préserver l’avenir des sites sidérurgiques du Pays-Haut. Ils seront plusieurs, près d'une centaine à prendre d'assaut l'accueil et les couloirs du Sofitel de Metz ou se repose la star. Et après quelques minutes de négociations, Johnny, sort enfin de sa suite et discute avec les sidérurgistes.
Johnny qui se dit fatigué, sent qu"il n'a pas vraiement le choix et sent que la nuit va être longue. Il enfile des vêtements et prend la route de Longwy dans une voiture américaine. Sur place et casque de sécurité sur la tête, Johnny rencontrera les salariés et les syndicats, au coeur du malaise social.
Il dira aux journalistes du Républicain Lorrain sur place : « Je ne m’y attendais pas mais je suis content d’être venu. J’avais entendu parler de Longwy comme tout le monde mais on ne se représente pas ce qu’est le travail dans une usine. C’est très impressionnant. C’est l’enfer. On se demande comment font les gens pour travailler dans de telles conditions. Nul ne peut ignorer le désarroi de ces hommes à qui l’on veut retirer leur outil de travail. C’est la raison pour laquelle j’ai accepté de suivre mes hôtes d’un soir. Si ma venue peut leur être utile, j’en suis ravi ». (crédit photo : RL)
La vedette est gentiment « kidnappée » par un commando de sidérurgistes de Longwy. Une opération coup de poing orchestrée par la CFDT, alors en pleine lutte pour préserver l’avenir des sites sidérurgiques du Pays-Haut. Ils seront plusieurs, près d'une centaine à prendre d'assaut l'accueil et les couloirs du Sofitel de Metz ou se repose la star. Et après quelques minutes de négociations, Johnny, sort enfin de sa suite et discute avec les sidérurgistes.
Johnny qui se dit fatigué, sent qu"il n'a pas vraiement le choix et sent que la nuit va être longue. Il enfile des vêtements et prend la route de Longwy dans une voiture américaine. Sur place et casque de sécurité sur la tête, Johnny rencontrera les salariés et les syndicats, au coeur du malaise social.
Il dira aux journalistes du Républicain Lorrain sur place : « Je ne m’y attendais pas mais je suis content d’être venu. J’avais entendu parler de Longwy comme tout le monde mais on ne se représente pas ce qu’est le travail dans une usine. C’est très impressionnant. C’est l’enfer. On se demande comment font les gens pour travailler dans de telles conditions. Nul ne peut ignorer le désarroi de ces hommes à qui l’on veut retirer leur outil de travail. C’est la raison pour laquelle j’ai accepté de suivre mes hôtes d’un soir. Si ma venue peut leur être utile, j’en suis ravi ». (crédit photo : RL)
