Nancy : des "vigiles" pour surveiller les étudiants à la faculté de médecine ?

Des surveillants décrits comme des "vigiles" appliqueraient des règles très strictes avec les étudiants de première année.
Publié le 29/09/2022 à 04:32
Temps de lecture : 3 min
Nancy : des "vigiles" pour surveiller les étudiants à la faculté de médecine ?

C'est un article de nos confrères de L'Est Républicain, qui a fait le tour de la toile. Ce dernier faisant état de vives tensions à la faculté de médecine de Nancy.

Et pour cause, de nouvelles mesures disciplinaires seraient entrées en vigueur, afin notamment d'empêcher les étudiants de filmer ou photographier le contenu des cours. Mais les étudiants sont particulièrement remontés contre la présence, dans l’amphithéâtre, de "vigiles" équipés d’une antenne télescopique. Ils s’en serviraient pour rappeler à l’ordre des étudiants qui discuteraient au lieu d’écouter le cours.

La CGT fustige le recours "aux vigiles" dans les amphis, évoquant un "objectif quasi-répressif". "Aucun individu ne devrait être traité de la sorte dans une université". Si certains s’accommodent de ces règles, d’autres étudiants se disent perturbés, notamment par la présence des "vigiles".

L'Université, qui a enquêté en interne, a fait le point sur la situation

Dans un communiqué, relayé par TF1info, elle explique que le PASS, le nouveau nom de la première année d’études de médecine, accueille un grand nombre d’étudiants et que les cours doivent être retransmis par vidéo dans plusieurs amphithéâtres.

"Ce sont dans les amphithéâtres dans lesquels le cours magistral est retransmis en vidéo", que des personnels "contractuels vacataires, appelés assistants d’enseignement, sont présents pour s’assurer que la retransmission se passe dans de bonnes conditions et que les étudiantes et étudiants disposent d’un interlocuteur en cas de difficulté".

En clair, l'Université insiste sur le fait qu'il ne s'agit "en aucun cas de vigiles".

L’usage d’une canne télescopique ? Une habitude prise par un des assistants pédagogiques, "une habitude prise dans ses précédentes fonctions" qui n’avait pas pour but de faire peur et qu’il a cessé depuis d’utiliser. 

(avec AFP/Ouest France/TF1info)