Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a proposé lundi l'instauration d'une nouvelle indemnité carburant pour tous ceux qui sont obligés d'utiliser leur voiture pour aller travailler, mais sous condition de revenus.
Le gouvernement travaille à une "indemnisation plus généreuse pour tous ceux qui sont obligés de prendre leur véhicule pour aller travailler, une fois encore qu'ils soient salariés, qu'ils soient alternants", a affirmé M. Le Maire sur France Inter. Elle serait versée "en fonction du niveau de revenus", a-t-il ajouté, sans préciser le plafond qui pourrait être fixé, laissant cela au débat parlementaire sur le paquet pouvoir d'achat.
Cette aide irait donc plus loin que l'indemnisation dédié aux "gros rouleurs", c'est-à-dire qui "font plus de 12.000 km par an".
Le gouvernement multiplie les aides pour les salariés véhiculés
Cette annonce intervient une semaine après que le gouvernement a annoncé son intention de relever le plafond de la prime transport (voiture) et du forfait mobilités durables (vélo, trottinette, etc.) dans le projet de loi pouvoir d’achat qui sera présenté en Conseil des ministres mercredi 6 juillet.
Autre point intéressant pour les salariés, ils pourront exceptionnellement cumuler pendant deux ans, la prise en charge obligatoire de la moitié de leur titre de transport en commun par leur entreprise avec la prime transport versée pour leurs déplacements véhiculés. En clair, un salarié utilisant sa voiture pour se rendre à la gare pourra bénéficier de la prime transport d’une part et du remboursement de 50% de son trajet en train d’autre part. Un cumul qui n’était pas autorisé jusqu’à présent.
Autre mesure qui figure au projet de loi : la hausse du plafond d’exonération du forfait mobilités durables. L'exécutif entend montrer qu’il n’oublie pas l’urgence de la question écologique. Ce dernier sera rehaussé de 500 à 700 euros par an jusqu’à la fin 2023.
(AFP/Capital)