Dans un communiqué publié le 1er juillet, Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, et Agnès Pannier-Runacher, la ministre déléguée à l’industrie, ont annoncé la signature d’un « accord de principe » entre Liberty et le sidérurgiste allemand Saarstahl qui « ouvre la voie à une transaction à l’été 2021 ».
Le groupe sidérurgique allemand Saarstahl a confirmé aujourd'hui la conclusion d'un accord de principe via communiqué, soit un rachat qui pourrait être effectif à la fin juillet. « Cet accord de principe doit encore être affermi. C’est pourquoi le gouvernement sera attentif à ce que les éléments de sécurisation de cette cession soient apportés dans les prochaines heures », est-il indiqué.
En mai, Liberty Steel, propriétaire depuis moins d'un an de l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve dans le Nord et de l'usine de rails d'Hayange en Moselle, avait annoncé chercher des repreneurs, du fait de difficultés financières rencontrées par son patron, le magnat britannique Sanjeev Gupta, et sa holding familiale GFG Alliance.
Avec 270 salariés, Ascoval produit des «blooms» (barres d'acier) pour Hayange (430 salariés), qui fabrique des rails en acier ensuite destinés aux principaux réseaux ferrés européens, notamment SNCF Réseau et la RATP.
Il y a une semaine, l'intersyndicale avait appelé le gouvernement à valider le projet de Saarstahl plutôt que celui d'ArcelorMittal, jugeant «sans hésiter» cette offre «en tout point meilleure» et privilégiant «un groupe à taille humaine qui nous laissera une autonomie économique, sociale et industrielle».
(AFP)