Hagondange : Ascométal repris, mais son aciérie reste menacée

Le tribunal a retenu l'offre du groupe Schmolz-et-Bickenbach face à l'anglo-indien Liberty House. Le site de Saint-Saulve fait les frais de l'opération. Le site d'Hagondange pourrait souffrir aussi.
Publié le 30/01/2018 à 06:16
Temps de lecture : 2 min
Hagondange : Ascométal repris, mais son aciérie reste menacée
Ascométal repris, mais son aciérie reste menacée. On l'a appris hier, le tribunal de grande instance de Strasbourg a choisi le groupe germano-suisse Schmolz-et-Bickenbach pour la reprise d’Ascométal dont le siège est situé à Hagondange.

C’est un fleuron de l’industrie française supplémentaire qui passe sous pavillon étranger, mais c’est surtout une mauvaise nouvelle en matière de préservation de l’emploi. En effet, cette offre condamne à court terme deux sites : celui d’Ascoval dans le Nord avec ses 299 emplois et celui de Hagondange et ses 150 emplois, intérimaires compris, d’ici 2019. Les activités de laminage et de parachèvement du site de Hagondange seraient alors transférées à 300 km en Allemagne à Siegen.

Plan de départ d'1,5 millions d'euros

Le choix Schmolz et Bickenbach sera sans doute critiqué notamment par les responsables régionaux, car le groupe suisse n’a pas fait mystère de sa volonté de réduire les effectifs. Il a constitué une enveloppe d’au moins 1,5 million d’euros pour financer un plan de départs de plus d’une centaine de personnes.

Syndicats et salariés ne comptent pas en rester là.