Publié le 19/10/2017 à 06:17
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Le producteur canadien Gilbert Rozon, président du groupe Juste pour rire et commissaire aux célébrations du 375ème anniversaire de Montréal au canada, a annoncé hier soir sa démission de ses fonctions, "ébranlé par des allégations" à son sujet. Celui qui est connu dans l'Hexagone comme jury de l'émission La France a un incroyable talent est soupçonné de harcèlement et d'agressions sexuelles, dont l'une à Paris en 1994.
Sur sa page Facebook, Gilbert Rozon a justifié sa décision de quitter ses diverses fonctions professionnelles. «Je me retire par respect pour les employés et les familles qui travaillent pour ces organisations ainsi que tous nos partenaires. Je ne veux surtout pas leur porter ombrage», a écrit l’homme d’affaires en soirée sur sa page Facebook. «Ébranlé par les allégations me concernant, je souhaite consacrer tout mon temps à faire le point. À toutes celles et ceux que j’ai pu offenser au cours de ma vie, j’en suis sincèrement désolé.» L’annonce est survenue quelques heures après que l’humoriste Guillaume Wagner eut qualifié Rozon d’«agresseur», mais surtout quelques heures avant la publication de neuf témoignages obtenus par Le Devoir et le 98,5 FM, tous de femmes ayant connu l’homme d’affaires dans le cadre de leur travail et l’accusant de diverses inconduites sexuelles. Cet article a été retiré en soirée à peine une heure après sa publication en ligne, puis remis en ligne vers minuit.
Les neuf femmes ont raconté au Devoir avoir été victimes de harcèlement et d’agressions sexuelles de la part du fondateur de Juste pour rire, Gilbert Rozon, dans la foulée du mouvement #MeToo. Parmi elles, l’animatrice Pénélope McQuade, la comédienne Salomé Corbo, la recherchiste Sophie Moreau, la réalisatrice Lyne Charlebois, l’entrepreneure Geneviève Allard, la recherchiste Anne-Marie Charrette ainsi que Marlène Bolduc, qui a travaillé au festival Juste pour rire.
Un «agresseur», selon Wagner
Dans un long statut Facebook prophétique en réaction aux révélations de La Presse concernant l’animateur Éric Salvail, mercredi après-midi, l’humoriste Guillaume Wagner a dirigé sa prose vers le fondateur de Juste pour rire, le qualifiant «du prochain». «Gilbert Rozon, j’ai travaillé pour lui. Je connaissais son passé. Je croyais que c’était une erreur de parcours. Qu’il avait ‘‘payé sa dette’’.
Et puis j’ai entendu des histoires. Et puis d’autres. Et des récentes. Ça commence à sortir. Ça va continuer de sortir. Je ne travaillerai plus pour Juste pour rire tant et aussi longtemps qu’un agresseur en sera le patron», a écrit Guillaume Wagner, son message étant partagé des milliers de fois dans les heures suivantes. (Reuters/AFP/Le Monde)
Sur sa page Facebook, Gilbert Rozon a justifié sa décision de quitter ses diverses fonctions professionnelles. «Je me retire par respect pour les employés et les familles qui travaillent pour ces organisations ainsi que tous nos partenaires. Je ne veux surtout pas leur porter ombrage», a écrit l’homme d’affaires en soirée sur sa page Facebook. «Ébranlé par les allégations me concernant, je souhaite consacrer tout mon temps à faire le point. À toutes celles et ceux que j’ai pu offenser au cours de ma vie, j’en suis sincèrement désolé.» L’annonce est survenue quelques heures après que l’humoriste Guillaume Wagner eut qualifié Rozon d’«agresseur», mais surtout quelques heures avant la publication de neuf témoignages obtenus par Le Devoir et le 98,5 FM, tous de femmes ayant connu l’homme d’affaires dans le cadre de leur travail et l’accusant de diverses inconduites sexuelles. Cet article a été retiré en soirée à peine une heure après sa publication en ligne, puis remis en ligne vers minuit.
Les neuf femmes ont raconté au Devoir avoir été victimes de harcèlement et d’agressions sexuelles de la part du fondateur de Juste pour rire, Gilbert Rozon, dans la foulée du mouvement #MeToo. Parmi elles, l’animatrice Pénélope McQuade, la comédienne Salomé Corbo, la recherchiste Sophie Moreau, la réalisatrice Lyne Charlebois, l’entrepreneure Geneviève Allard, la recherchiste Anne-Marie Charrette ainsi que Marlène Bolduc, qui a travaillé au festival Juste pour rire.
Un «agresseur», selon Wagner
Dans un long statut Facebook prophétique en réaction aux révélations de La Presse concernant l’animateur Éric Salvail, mercredi après-midi, l’humoriste Guillaume Wagner a dirigé sa prose vers le fondateur de Juste pour rire, le qualifiant «du prochain». «Gilbert Rozon, j’ai travaillé pour lui. Je connaissais son passé. Je croyais que c’était une erreur de parcours. Qu’il avait ‘‘payé sa dette’’.
Et puis j’ai entendu des histoires. Et puis d’autres. Et des récentes. Ça commence à sortir. Ça va continuer de sortir. Je ne travaillerai plus pour Juste pour rire tant et aussi longtemps qu’un agresseur en sera le patron», a écrit Guillaume Wagner, son message étant partagé des milliers de fois dans les heures suivantes. (Reuters/AFP/Le Monde)