Cela fait maintenant un mois que l'application Pokemon GO a débarqué sur les smartphones français. Un jeu qui séduit des milliers d'utilisateurs, mais créer également des conflits.
A Douaumont, dans la Meuse, l'Ossuaire s'est transformé en arène de combat Pokemon, attirant de nombreux jeunes, portables à la main. Olivier Gérard, le directeur de l’Ossuaire, souhaite faire interdire cette prolifération de pokémons ainsi que l'arène. Il a déclaré « on peut être tourné vers la jeunesse mais on ne peut pas transformer un champ de bataille en aire de jeu, c’est inconcevable. »
Des échanges ont eut lieu avec la préfecture à ce sujet, mais aucune solution n'a encore été trouvée pour faire interdire le site de l'Ossuaire dans le jeu Pokemon GO.
Outre l’arène, l’Ossuaire et ses alentours ont également vu des Pokestop apparaître – ces lieux où l'on peut faire le plein de pokéballs et autres items du jeu – comme par exemple la plaque où François Mitterrand et Helmut Kohl se sont serré la main, la nécropole de Douaumont, le monument israélite, la Tranchée des baïonnettes ou encore le monument des fusillés de Fleury.
Les deux forts de la bataille, Douaumont et Vaux, n’échappent pas non plus à la folie Pokemon puisque les deux sites possèdent aussi une arène de combat. La Mission Histoire du Conseil Départemental a tenu à rappeler quelques règles de sécurité : « Ne pas rentrer dans les ouvrages fortifiés » et ne pas quitter les sentiers balisés. Car un champ de bataille reste dangereux.